mardi 24 novembre 2020

La montée des populismes de droite : un autre signe de la fin

 


 

Il y a quatre ans, l’élection aux Etats-Unis de Donald Trump comme chef d’état, a concrétisé d’une certaine façon la montée en puissance des mouvements politiques d’extrême droite. L’année qui suivit (2017), Marine le Pen échouait certes aux élections présidentielles en France, mais l’élargissement de sa base électorale qui raflait exactement 33,90% 1 des intentions de vote  au second tour montrait bien que le discours politique d’extrême droite séduisait de plus en plus les Français. Plus récemment, la prise du pouvoir au Brésil par Jair Bolsonaro (2018) baptisé le Trump des tropiques 2 et la radicalisation du Victor Orban à la tête de la Hongrie ont donné aux mouvements populistes de droite, un rayonnement international certain.

Pourtant, pour peu que vous vous intéressiez à l’histoire contemporaine de l’humanité, le passé des partis d’extrêmes droites vous apparaitra comme une tache d’huile dans le souvenir collectif de l’humanité. En Europe et dans le monde en effet, les mouvements d’extrême droite ont laissé entre autres comme héritage : le nazisme en Allemagne et le Fascisme en Italie. Au cours du demi-siècle qui suivit immédiatement la seconde guerre mondiale, l’extrémisme de droite paraissait globalement comme une honte politique au regard de l’histoire récente de l’humanité. Le nazisme prôné par Hitler dont la folie entraina plus de 60.000.000 de morts au cours de la seconde guerre mondiale 3 apparaissait alors comme une plaie au cœur de la société. Pourtant, depuis le tournant du 21e siècle, les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, la montée en puissance de l’intégrisme musulman, la crise économique de 2008 ainsi que l’épineuse question des migrations, ont donné aux extrémistes de droite, de nouveaux arguments aux fins de négocier leur retour dans l’arène politique internationale. Ces dernières années semblent leur avoir réussies, jusqu’à la récente débâcle de Donald Trump aux présidentielles américaines de novembre 2020.

 Si l’échec du locataire de la maison blanche aux dernières élections présidentielles américaines est un fait, il n’en demeure pas moins que sa base électorale se soit élargie et davantage même radicalisée. C’est à frémir et craindre le pire que dans d’avoir vu sur les écrans de télévisons au cours du dit processus électoral, des suprématistes blancs tenir des armes à la main, refusant de reconnaitre la victoire du camp démocrate. Et tout ceci, dans la plus grande démocratie du monde. Ces groupuscules d’extrême droite américaine revenus au-devant de la scène sous le mandat de Donald Trump, sont la preuve d’un suprématisme blanc réprimé pendant des décennies. La folie des politiques de préférences nationales et raciales qui ont conduit le monde au bord du gouffre avec la seconde guerre mondiale – cette folie donc – est encore vive dans le cœur de la société postmoderne ; comme une bête fauve sur le point de surgir à nouveau.

Mais à regarder de près, les politiques d’extrême droite se sont accentuées et popularisées ces dernières années, suite aux promesses non tenues par les pères fondateurs d’un pseudo nouvel ordre mondial qui assurerait la nourriture, la paix et la sécurité pour tous. La mise sur pieds des Nations Unies en 1945 avait suscité les espoirs d’un monde nouveau et meilleur où tous les peuples, considérés comme égaux, vivraient dans une entente cordiale. Ce rêve inachevé, couronné d’une mondialisation aujourd’hui remise en cause notamment par l’Amérique de Donald Trump, témoigne d’un malaise social à définir et trouver la marche politique adéquate pour la conduite des affaires du monde. Que nous allions vers la gauche politique ou vers la droite, que nous poussions le bouchon vers un extrême ou un autre, nous nous retrouvons confrontés aux problèmes de la satisfaction du genre humain dont le malaise ne faiblit pas. Il en résulte une recrudescence des mouvements d’extrême droite qui se revendiquent une nouvelle tribune dans ce concert des nations. La bête fauve enfouie dans nos sociétés depuis le triomphe des démocraties libérales sur les extrémismes de droite en 1945 est à nouveau sur le point de surgir. Et c’est là qu’intervient avec la plus grande des sagesses, le message biblique.

Dieu tient en effet pour toutes les préoccupations humaines, une seule réponse : son Fils, Jésus-Christ de Nazareth. La gestion politique du monde ne sera jamais satisfaisante aussi longtemps que le roi davidique n’aura établi son règne littéral sur la terre. Les Ecritures annoncent : sous son règne, le juste fleurira, et la paix sera grande tant que la lune éclairera. Il dominera d’une mer à l’autre, et de l’Euphrate aux extrémités de la terre. Devant lui les habitants du désert plieront le genou et ses ennemis lècheront la poussière… Tous les rois se prosterneront devant lui, toutes les nations le serviront Psaumes 72v7-11. Il est évident que selon les Ecritures, seul son règne pourra satisfaire aux besoins de l’humanité meurtrie. La bête fauve des préférences nationales et raciales de plus en plus agitée par les partis d’extrême droite dans le monde, sont la preuve d’un malaise social déclenché par l’illusion d’un monde meilleur promis à partir de 1945 avec la mise sur pieds des Nations unies.

Le cœur de l’Homme est malade depuis la chute et la gestion qu’il fait de la cité n’est que le juste reflet de cette fracture intérieure. Il y aura à l’avenir, certainement de nouveaux extrémistes qui prendront le pouvoir. Au regard des promesses que l’antéchrist fera aux peuples de la terre au cours de la grande tribulation, il est possible qu’il soit un populiste de droite ou de gauche Apocalypse 13v1-15. Sans aucun doute donc, les philosophies politiques qui s’affrontent sur le terrain et dans les urnes accentueront leurs divergences jusqu’à l’heure de la grande tribulation. Mais jamais ce monde ne sera pacifié selon que les gouvernements se proposent d’instaurer un nouvel ordre mondial. A terme donc, le retour sur le devant de la scène des politiques d’extrêmes droite sont la preuve qu’aucune politique ne peut satisfaire le cœur de cette humanité qui est désespérée sans Jésus-Christ.

 

Samuel GOHOUNGO

M/A Histoire des religions

24 novembre 2020

Abomey-Calavi, Bénin

 Références

1- https://www.europe1.fr/politique/presidentielle-resultats-definitifs-du-second-tour-emmanuel-macron-6610-et-marine-le-pen-3390-3323609

 2- https://www.lefigaro.fr/international/2018/10/29/01003-20181029ARTFIG00001-jair-bolsonaro-elu-president-du-bresil.php

 3-https://fr.wikipedia.org/wiki/Bilan_de_la_Seconde_Guerre_mondiale#:~:text=Les%20combats%20de%20la%20Seconde,fronti%C3%A8res%2C%20surtout%20en%20Europe%20orientale

 

 

 

  

 

 

mardi 10 novembre 2020

La grâce : perfection et antériorité

  



L’évangélisme de notre époque le sait très peu. Alors il convient de le préciser : la réforme qui a donné officiellement naissance aux églises Protestantes (prises dans leur grand ensemble : luthériennes, calvinistes, reformées, méthodistes, évangéliques, pentecôtistes, charismatiques, néo charismatiques etc..) était basée sur cinq grands principes. Ils sont désignés par les cinq solas : sola scriptura (seules les Ecritures), sola gracia (seule la grâce), sola fide (seule la foi), solus Christus (Seul Jésus-Christ), soli Deo gloria (Seule la gloire de Dieu). Ces principes cardinaux ont fondé la démarche de formulation de la foi des Protestants de sorte que toute leur vie chrétienne se construisit atour et uniquement autour de l’œuvre salvatrice de Jésus-Christ. Martin Luther qui initia la réforme en 1517 était lui-même épuisé de faire pénitence, y voyant une béquille supplémentaire au salut pourtant déjà acquis en Jésus-Christ. Pour peu que vous vous intéressiez à l’histoire de l’Eglise, vous devriez avoir connaissance de ce chapitre de notre histoire commune. Le combat des réformateurs a donc été celui de la restauration du message de la croix au sein de l’Eglise de Jésus-Christ. La foi dès lors était à nouveau perçue comme le seul moyen de vivre la grâce pleinement manifestée à la croix du calvaire. Ce fut un triomphe du message de la grâce au sortir d’un moyen-âge enténébré par toutes sortes de croyances douteuses. Cinq siècles après le triomphe de la réforme, les principes cardinaux qui ont fait le Protestantisme sont à nouveau mis à rude épreuve. Au nombre de ces cinq principes, je choisis ici de mettre l’accent sur la sola gracia. Le but est de voir comment se porte le message de la grâce au 21e siècle de notre ère. 

Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes a été manifestée Tite 2v11. Le bien-aimé apôtre Paul nous présente ici le salut comme trouvant son origine dans la grâce du Dieu de la Bible. Nous dirions sans risque de nous tromper que le salut est par voie de conséquence de la même nature que sa source : la grâce. Or qu’est-ce que la grâce ? La réponse la plus élémentaire et qui pourtant est la plus juste nous dit qu’elle (la grâce) est la faveur imméritée de Dieu Ephésiens 2v8. A ce caractère immérité de la grâce s’ajoute un autre : l’antériorité. Par antériorité de la grâce, nous entendons que tout ce qui concerne notre salut a déjà été réglé encore une fois sur le bois du calvaire. Si les fractures et les misères humaines sont venues par le péché Genèse 3v17-19, leur éradication ne peut qu’être constatée que par le remède au péché : la croix de Jésus-Christ II Corinthiens 8v9. Par voie de conséquence, l’antériorité de la grâce implique une antériorité de la solution aux misères humaines. En termes claires, les solutions que nous cherchons aux fractures de notre existence ont précédé nos problèmes. Avant le besoin, Dieu a fait grâce de la provision. Et cette provision se trouve dans la perfection du salut de Jésus-Christ. L’antériorité de la grâce a donc précédé nos fractures. Voilà un message qui semble rassembler presque tout le monde sur le plan théorique. Mais dans les faits, différentes théologies s’affrontent sur la mise en pratique de la foi qui marche avec la grâce de Dieu. Il y a cet effet, une tendance, qui soutient sans l’affirmer qu’il faille compléter la nouvelle alliance par une série de contrats passés avec Dieu. 

Pour accéder à la grâce de Dieu et par voie de conséquence à ses bénédictions notamment matérielles, il faudrait activer une série de lois pour pousser Dieu à agir favorablement dans notre vie. La loi de la semence est à cet effet la plus évoquée. Dieu selon cette approche ferait grâce à la mesure de la semence que nous lui aurions apportée. Ce message aujourd’hui en vogue et qui ravit bien de croyants est à regarder de près, une entorse à la complétude et à l’antériorité de la grâce de Dieu. Il faut pour cela rappeler que la solution que Dieu donne aux fractures humaines est la personne et l’œuvre de Jésus-Christ. Or sa personne a déjà été donnée et son œuvre déjà manifestée à perfection Jean 19v30. Il y a également à cet effet, une constante dans les épitres. Les apôtres considéraient l’œuvre de Jésus-Christ à la fois comme antérieures à leurs problèmes, mais aussi comme toutes suffisantes à leurs besoins Ephésiens 1v3. Considérant donc comme eux, l’antériorité et la perfection de la grâce de Dieu manifestée à notre égard, il n’y a aucune semence qui puisse provoquer la bénédiction de Dieu ; aucune loi mentale du succès que nous devrions pratiquer comme des mantras jusqu’à atteindre les greniers du Seigneur. Non ! Croire qu’à force de donner, nous finirions par provoquer la grâce de Dieu, c’est à la fois méconnaitre la profondeur de l’œuvre de la croix et être particulièrement prétentieux ; prétentieux de penser que notre spiritualité pourrait un jour impressionner le Dieu de toutes grâces. Lorsque nous finissons par comprendre que la grâce de Dieu a pourvu à tous nos problèmes avant même que nos difficultés se manifestent, nos prières ne sont plus des supplications, mais des actions de louange en toutes circonstances. Et mieux, lorsque nous saisons ce qu’est l’antériorité de la grâce, c’est avec joie et empressement que nous donnons nos offrandes et dîmes. Nous les donnons par reconnaissance à Dieu pour avoir pourvu à tous nos besoins avant qu’un seul d’entre eux ne se manifeste. Nous ne donnons plus pour soi-disant provoquer la bénédiction car il est illogique de provoquer ce qui a déjà été donné par amour.

A bien d’égard, l’antériorité et la complétude de la grâce mettent la foi chrétienne à rude épreuve. Mais justement la grâce a été donné pour confondre l’orgueil humain. Au regard donc de la marche actuelle de l’Eglise, nous n’exagérons pas en affirmant que le message de la grâce est mal interprété. Après un demi-millénaire de réforme, l’Eglise de notre temps devrait apprendre à se débarrasser des béquilles que les hommes joignent au salut. Car la grâce, source de laquelle jaillit notre salut est parfaite.  


10 novembre 2020

Abomey-Calavi, Bénin

Samuel GOHOUNGO

M/A Histoire des religions   



 


mardi 3 novembre 2020

Sur les traces du Millénium : redécouverte d’une prophétie négligée


 

Il existe dans les Ecritures, une prophétie dont il n’est pas suffisamment fait mention et qui par voie de conséquence est méconnue de la majorité des chrétiens de notre siècle. Elle fonde pourtant une part essentielle de notre espérance chrétienne d’autant qu’elle conduit notre foi à considérer le triomphe final de notre Dieu sur les agitations du diable et de l’actuelle société corrompue. Cette prophétie est la promesse d’une restauration future de la planète et de la constitution d’une société équitable conduit par le règne physique de Jésus-Christ ; règne dont les gouvernements politiques actuels ne sont que de vagues et maladroites copies.  Cette promesse prophétique, les théologiens l’ont baptisé : le Millénium. Et moi personnellement je la désigne comme : une introduction à l’éternité. Je vous invite donc le temps de parcourir cet article, à découvrir ou à redécouvrir les principaux aspects de cette promesse biblique pourtant mal connue du peuple de la Bible.  

Le Millénium est une prophétie qui annonce le règne futur de Jésus-Christ sur notre planète. Un règne qui durera précisément mille ans Apocalypse 20v1-6 ! Oui. Il ne s’agit pas ici d’un règne spirituel mais d’une gouvernance bel et bien physique. De toute éternité, le Seigneur notre Dieu règne sur l’univers entier Esaïe 6v1-3. De fait les mondes lui sont soumis. Mais il ne faut pas se méprendre : notre terre, ce minuscule coin du cosmos maintient contre l’ordre établi par l’Éternel, une rébellion qui dure depuis la chute de nos premiers parents en Eden. Le but poursuivi par le Seigneur est unique : reconquérir cette terre rebelle. L’œuvre de la croix de Jésus-Christ a remporté la victoire sur le péché et la mort. C’est en fonction de cette œuvre déjà parfaite que l’Eternel entend traduire à l’échelle de toute la planète cette victoire acquise par l’Agneau, il y a deux mille ans : heureux les saints qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a pas de pouvoir sur eux, mais ils seront prêtres de Dieu et de Christ et ils règneront avec lui pendant 1000 ans Apocalypse 20v6.

Cette promesse divine dont la durée est clairement indiquée en Apocalypse 20, est implicitement présente dans les écrits des prophètes de l’ancien testament. A plusieurs reprises, ils annoncent un règne de justice et d’équité conduit par Jésus-Christ ici-bas. Le prophète Esaïe a laissé à ce sujet une description des plus belles jamais ébauchées : je ferai de Jérusalem mon allégresse et de mon peuple ma joie. On y entendra plus le bruit des pleurs ni les cris de détresse. Il n’y aura plus de nouveau-né qui vivent quelques jours seulement, ni de vieillard qui meure avant d’avoir terminé son parcours…65v19-20. Puis il ajoute en conclusion de sa description prophétique : on ne commettra ni mal ni destruction sur toute ma montagne sainte, dit l’Éternel v25. Le roi Salomon lui emboite le pas. Dans le Psaumes 72 dont il est l’auteur, il décrit l’étendue terrestre du règne messianique de Jésus-Christ. Les mots qui suivent sont les siens : sous son règne, le juste fleurira, et la paix sera grande tant que la lune éclairera. Il dominera d’une mer à l’autre, et de l’Euphrate aux extrémités de la terre. Devant lui les habitants du désert plieront le genou et ses ennemis lècheront la poussière… Tous les rois se prosterneront devant lui, toutes les nations le serviront Psaumes 72v7-11.

Pourtant, cette prophétie dont l’accomplissement littérale a été attendu par les prophètes et les premiers chrétiens, a très tôt été tournée en dérision par l’Eglise institutionnelle dès le 4e siècle de notre ère. Passée de la persécution à la reconnaissance impériale sous Constantin (premier empereur officiellement chrétien de l’empire romain), l’Eglise institutionnalisée dû très tôt revoir son interprétation de la prophétie des mille ans de règne de Jésus-Christ sur terre. Il ne pouvait en être autrement car les richesses et le pouvoir  temporels désormais aux mains de l’Eglise, il parut déconvenue d’annoncer un autre roi que l’empereur romain et autre royaume que l’empire des césars. “ Elle fut alors agrée par l’Etat (…) quitta sa pauvreté et fut assez rapidement couronnée d’honneurs et de richesses temporelles. Elle comprit qu’elle déplairait fort à Constantin et à son entourage si elle continuait à parler de la vie comme d’un pèlerinage  et à enseigner la séparation avec le monde. Espérer la venue d’un  autre roi et de son règne terrestre, devint aussi inacceptable. Ainsi, sous la protection de l’Etat, et en pleine prospérité, l’Eglise en vint à oublier sa vocation et son espérance" 1. C’est ainsi qu’au 4e siècle de notre ère et pendant de nombreux siècles,  l’interprétation littérale des prophéties concernant le Millénium fut écartée.

Notre époque n’est pas moins coupable dans cette négation de la vérité biblique. D’un point de vue purement doctrinal, les mouvements évangéliques sont favorables à la théologie du Millénium terrestre. Dans la pratique toutefois, un accent exagérément mis sur les richesses terrestres a détourné l’espérance des chrétiens d’un règne millénaire de Jésus-Christ. Ces dernières décennies ont même vu naitre avec l’évangile de la prospérité, un nouveau courant théologique : le kingdom now (royaume maintenant) qui vise à instaurer avant le retour de Jésus-Christ, le règne du roi davidique. Pour ce faire, le kingdom now s’efforce de conquérir les leviers du pouvoir temporel. Ces tentatives inutiles pour instaurer le règne millénaire de Jésus-Christ n’ont de mérite qu’une distraction du peuple de Dieu. Le Seigneur instaurera lui-même son règne et sans le concours d’aucune aide. En voici la preuve : le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple. C’est ce qu’indique la pierre que tu as vu se détacher sans le secours d’aucune main et qui a brisé le fer, l’airain, l’argile, l’argent et l’or Daniel 2v44-45.

Ce règne millénaire arrive. Au regard de l’actualité, la  prophétie est sur le point de s’accomplir. C’est une bien triste vie chrétienne que celle-là qui se détourne de l’espérance du Millénium. Au reste, à ceux qui, attachés aux écritures gardent cette bienheureuse espérance et intercède pour son accomplissement, que la grâce et la paix de Jésus-Christ vous soient multipliées.   

Samuel GOHOUNGO

M/A Histoire des religions

03 novembre 2020

Abomey-Calavi, Bénin

 

 

Références

1  Le Millénium : image ou réalité ? (pages 29-30) Charles Ryrie, Homer Payne.

  

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