Nous sommes des vases
de terre avec pour vocation unique de porter la vie de Dieu coulant par le
Saint-Esprit à travers nous. Méditons ensemble la portée d’une telle découverte
biblique…
La vie d’une plante est sa sève qui
coule en elle. Hors de ce liquide précieux, point de floraison. Si la sève est
sans équivoque la vie de la plante, cette vie toutefois, prend forme à travers
les branches et les feuilles du plant. Hors des branches donc, il y a une vie
mais celle-ci ne se traduit qu’à travers les ramifications de l’arbre. Le lien
entre la sève et les branches est donc si fort que les secondes expriment la
première.
Dans les Ecritures, de nombreuses
images servent à restituer cette vérité sur le plan spirituel. Jésus disait par
exemple : Je suis le cep, vous
êtes les sarments […] Sans moi vous ne pouvez rien faire Jean 15v5. Il révélait de la sorte que la
force motrice de notre vie se trouve en Lui et en Lui uniquement. Bien que
cette affirmation paraisse aujourd’hui simpliste, la chrétienté de notre époque
semble ne pas en saisir la portée. Que Jésus-Christ soit notre vie change tous
les paramètres de notre relation avec Lui mais aussi toute la définition que
nous devrions donner à l’Homme de la nouvelle création. Regardons la chose d’un
peu plus près.
L’apôtre Paul affirmait : Nous portons ce trésor dans des
vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non
pas à nous II
Corinthiens 4v7. S’il est vrai que
l’apôtre écrivit cette déclaration dans le cadre de la défense de son ministère
au près des fidèles de la ville de Corinthe, il n’en demeure pas moins qu’il définissait
ce qu’il était en tant que homme en relation avec Jésus-Christ : un vase porteur du plus grand des trésors.
Ce n’était donc pas le vase qui importait, mais le trésor qu’il contenait. Car
oui, l’analogie du vase rejoint celle des sarments. Si les branches de l’arbre
ne servent qu’à traduire la vie du Cep, le vase n’a d’autre vocation que de
porter le plus grand des trésors : la vie de Dieu. Notre place est donc
ici ! Nous servons uniquement à porter une vie : non la nôtre, mais
celle du Dieu vivant. Mais c’est justement là que naissent en général les problèmes
de l’expérience chrétienne.
Car si je ne vis que pour traduire
la vie du Seigneur, qu’en est-il de ma vie propre ? Tel qu’il nous a été
enseigné à l’école du dimanche, nous nous empressons de répondre que cette vie
n’existe plus car elle est clouée sur le bois de la croix. Oui ! Mais en
toute honnêteté, notre expérience traduit le contraire. Dans le meilleur des
cas, nous tentons d’aligner notre vie propre sur le modèle de la vie du
Seigneur, espérant de la sorte lui plaire. Mais même avec nos meilleures
intentions, un tel projet de vie ne satisfait pas à ses exigences. Car ce
serait puiser la sève d’un autre arbre que le vrai Cep. Rappelons encore une
fois qu’il est l’être et nous le vase. Car en lui nous avons la vie, le mouvement en l’être Actes 17v26. En
tant que Cep de qui coule l’unique sève de notre vie, Jésus-Christ n’est pas
seulement pour nous un modèle. Non ! Il est l’être qui remplit nos vases ;
l’être qui se traduit par la motricité de notre âme. L’unique vocation de notre
existence réside dans la manifestation de sa vie à partir de notre
individualité.
Notre âme qui est le siège de notre
personnalité est aussi la garante de notre individualité. Elle renferme [l’âme], notre volonté, nos sentiments et
notre intelligence. Et ce sont ces fonctions qui traduisent la vie de la sève
coulant dans notre vase. Etant psychiquement différent les uns des autres, nous
traduisons différemment la vie reçue du Seigneur. Mais il s’agit de sa vie et
non de la nôtre. Le seul mérite que nous avons est de la restituer selon notre
individualité. Notre personnalité n’a donc du sens que mise au service de la
sève du Saint-Esprit qui coule en nous. Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi Galates
2v20, disait encore une fois l’apôtre Paul. Reconnaissants pour l’Etre qui coule en nous
et conscients de notre état de vase, nous refusons de nous enfler d’orgueil
avec les slogans aujourd’hui à la mode comme : je domine, je règne etc…
car au fin fond de l’expérience chrétienne, il ne s’agit pas de nous, mais de
celui en qui nous avons la vie,
le mouvement en l’être Actes 17v26.
Samuel GOHOUNGO
Jésus Christ est plus qu'un modèle a copié. Il est l'être, qui en nous nous façonne a sont image tel un potier qui donne vie a un vase.
RépondreSupprimerC'est puissant. Merci a vous frère Samuel pour ce partage. Et que le Seigneur vous bénisse d'avantage dans le ministère que vous avez reçu.
Merci frère Samuel.Que le seigneur te fortifie davantage.
RépondreSupprimerJe suis très content de toi. Cest édifiant Le contenu du Cahier de réveil
Merci à toi d'avoir lu. Jésus-Christ en soit glorifié...
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